• Accessibilité et troubles du langage

     En 1975 il y a eu des lois pour l’accessibilité des bâtiments publics avec des normes et énormément de détails, parallèlement des personnes en situation de handicap avaient la possibilité d’acquérir des fauteuils roulants plus ou moins remboursés par la sécurité sociale.

    On peut  aussi obtenir l’aide d’assistantes de vie à domicile pour permettre de rester chez soi.

    En 2005 toutes les lois en faveur des personnes handicapées ont été renforcées avec notamment la remplacement de la « COTOREP » qui gérait

    les problèmes liés aux personnes handicapées par la MDPH

    (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui ont pour mission en autre d’évaluer de manière individuelle les besoins globaux de la personne handicapée y compris d’apporter des solutions techniques pour les personnes qui ont du mal à parler comme le financement de différents outils de communication par la MDPH après dépôt préalable de dossier.

     

    Malgré ses améliorations notables il y a toujours des personnes en situation de handicap qui ont du mal à se faire comprendre, d’autres qui ne parlent pas du tout ou même des personnes qui temporairement ont les mêmes difficultés (sortie d’opération avec anesthésie générale).

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    dans les lieux publics on fait des annonces en utilisant tous les moyens de communication à notre disposition, symboles, annonces en différentes langues (français, anglais, espagnol) mais on ne fait toujours pas l’effort d’écouter

    Tahmoures AZIZMORADI 

  • Témoignage : "SNCF: PMR client ou paquet à transporter ?"

     

    40ans, avec des difficultés d'élocution analyste programmeur au ministère de l’Economie à Bercy depuis 2000, j’ai un handicap moteur qui m’oblige à me déplacer en fauteuil. Papa d’une fille de 2ans et demi. Soucieux de lui assurer un avenir serein, je suis devenu propriétaire sur Toulouse depuis janvier. Chaque semaine, je prends le train Toulouse <> Paris (120e A/R) Budget non négligeable !

    Le 30 septembre, l’intercités 3630 au départ de Toulouse, a la porte PMR bloquée, problème récurant…  15mn plus tard, les agent déverrouille celle-ci. A chaque fois cela engendre du stress.

     

    Le voyage durant 6h, vers 11h j’interpelle le « barman » afin de consommer un rosé, sur ce, le contrôleur lui fait signe de ne pas me servir d’alcool. De bonne volonté, je lui montre ma carte professionnelle. La communication ne s’établie pas. En réitérant ma demande au serveur, il laisse échapper l’interdiction ordonné par le contrôleur puis il se reprend en me disant qu’il n’y a pas d’alcool. Le chariot de boisson se situant à l’autre bout de la voiture et le couloir étant trop étroit pour passer en fauteuil, je descends sur mes genoux afin de vérifier les dires du barman. Celui-ci, debout, me barre le chemin en me disant qu’il n’a pas à se justifier. Assis sur le sol, je tente de lui expliquer que je ne suis pas bête, je sais qu’il me ment, que c’est un manque de respect. Rien à faire, discussion impossible. Le contrôleur revient à la charge. Me traite de danger, m’ordonne de reprendre ma place, sans quoi il me fait descendre du train. Je l’informe que je dois être au bureau le lendemain. Les menaces continuent. Je suis contraint d’obéir, de peur pour mon travail. De retour à ma niche, heu, pardon, de retour à ma place, j’entends le contrôleur  parler à des voyageurs du dangereux handicapé. En fauteuil, je me poste devant sa cabine, sans gêner son passage ni celui des voyageurs. Ses menace reprennent…

     

    Un second contrôleur monte dans le train (lors d’un arrêt), j’essaye de lui expliquer la situation, mais trop tard, mon profil lui avait décrit… Du coup, toujours pas de discussion possible. J’ai filmé ce moment avec mon portable.

    Bizarrement, les 2 contrôleur n’ont pas apprécié… L’un est plus occupé par vouloir couper la caméra que par discuter. L’autre se met hors champs pour téléphoner, je dirige la caméra vers lui, il la repousse violament.

    Peur d’être viré du train, fatigué et écoeuré, je fini le voyage bien sagement

    Le 5/10, j'ai officiellement saisi le Défenseur des droits