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  • Le jeu de mots (prix spécial du jury)

     
    le jeu de mots

    Inventeur Norbert Coulange (PARIS 17e)
    Norbert, atteint de la SLA, tétraplégique et muet.

    La communication par le regard.

    Norbert n’utilise ni la parole ni les gestes. Sa fille et lui ont donc mis en place unsystème de communication qui se gère par le regard. Ce sont deux feuilles (l’une pour Norbert et l’autre pour sa fille) sur lesquelles se trouvent différents cercles composés de lettres. En fonction de la direction du regard de Norbert, sa fille arrive à déterminer l’un de ces cercles, et ensuite la bonne lettre. Au fur et à mesure, des mots se forment et tous les deux arrivent à  communiquer. D’ailleurs, grâce à ce système, ils ont réussi à inventer trois jeux différents : le « Norbert Bridge », le « Norbert Coinche » et le « Norbert tarot ».

     

    Matériaux

    • Du papier
    • Une imprimante couleur ou une photocopieuse


    Coût : moins de 1 €

    Source : magazine-declic.com

  • Après midi de sensibilisation Nanterre (92)

    Le groupe Initiative Régional difficulté d'élocution et de

    communication

    Ile de France (GIR  DEC)

     

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  • Stéphane et son assistant de communication un duo au diapason

     

    Témoignage de Stéphane qui est administrateur à l'APF. Stéphane à des difficultés d'élocution et de communication et il a besoin notamment d'un assistant de communication pour effectuer son mandat d'élu.

  • Assistant de communication : plaidoyer APF France handicap

    A l’initiative du groupe initiative national « difficultés d’élocution et de communication », le conseil d’administration d’APF France handicap a adopté le plaidoyer « Pour le droit à choisir et à bénéficier d’un assistant de communication ».

    Ce plaidoyer s’appuie sur des témoignages de personnes ayant des difficultés d’élocution et de communication, sur des constats et porte un certain nombre de revendications :

    • la reconnaissance de l’assistance de communication dans le périmètre de l’élément "aide humaine" de la prestation de compensation du handicap (PCH) ;
    • la proposition systématique et le financement de cette assistance de communication de façon automatique dans des contextes spécifiques (juridiques, police, hospitaliers et santé) ;
    • l’accès et le choix d’un assistant de communication par la personne ;
    • la reconnaissance des compétences particulières liées à la fonction d’assistant de communication et une professionnalisation de ce domaine ;
    • la mise en place d’une certification "Assistant de communication".

      Découvrez le plaidoyer « assistant de communication » : [cliquez ici]
  • ”De toutes nos forces” un film de Nils Tavernier : sortie le 26 mars 2014



    - A regarder la présentation du film sur le site de Nils Tavernier, le réalisateur.

    De toutes nos forces est un film français réalisé par Nils Tavernier. 
    Alexandra Lamy et Jacques Gamblin tiendront le haut de l’affiche du second long métrage de Nils Tavernier.

    Six ans après Aurore, Nils Tavernier, réalise son 2ème long métrage de fiction. Ce film dramatique, qui aura pour titre De toutes nos forces, réunira Jacques Gamblin et Alexandra Lamy et Fabien Héraud. Ils forment un couple, parents de deux enfants dont l’un est infirme moteur cérébral. Le personnage de Jacques Gamblin, qui a du mal à affronter l’invalidité de son fils, va un jour accepter le défi que ce dernier lui lance : préparer un triathlon ensemble !


    Anecdotes sur Allocine

    Fabien ce héros 
    Secret de tournage sur De toutes nos forces

    Pour recruter l’enfant qui jouerait Julien, Nils Tavernier a sillonné les routes de France pour dénicher un enfant handicapé plein de vitalité. Une personne différente mais qui éblouirait son entourage par sa force de vivre et son sourire. Après avoir fréquenté 170 établissements médicaux, et visionné des vidéos des candidats pour le rôle pendant cinq mois, le réalisateur a mis la main sur le jeune acteur Fabien Héraud : "Fabien m’a fait parvenir un clip, qu’il avait réalisé avec une bande de copains, où on le voyait déconner avec son fauteuil ! Il avait un sourire désarmant."

    Un tournage sportif ! 
    Secret de tournage sur De toutes nos forces

    Pour les besoins du film, Jacques Gamblin a dû suivre un entraînement physique auprès d’un coach. En efftet, De toutes nos forces se focalise sur le triathlon appelé "Ironman" et nécessitait une très grande forme physique pour y participer, d’autant plus que Jacques devait prendre en main Julien et l’épauler sur les épreuves : "Bien que plutôt sportif à la base, je me suis donc entrainé avec un coach qui m’a fait progresser par étapes, ainsi je me suis retrouvé à tracter un Zodiac lesté de poids, ou encore à parcourir des kilomètres à vélo avec des sacs de ciment de 25 kg…"

  • Entretien avec Mr C. au gymnase de DIVIO dans lequel se déroulent les activités de l’association handisport

     «  Handynamiq » de17H à 20H. Nous nous installons dans le bureau d’accueil pour le réaliser.

         -Bonjour Mr C.,  comme tu le sais je suis en troisième année  de doctorat de sociologie. Mon sujet concerne les personnes ayant des difficultés de communication. Cet entretien avec toi me permettrait de voir un type de handicap de la  communication  dont un handicap de la parole. Aussi, accepterais-tu que j’enregistre cet entretien afin de pouvoir le retranscrire pour ma thèse ?

    -Oui

    -  Par ailleurs, souhaites-tu que cet entretien soit anonyme ? Dans ce cas je peux te le

    garantir.

    L’accord n’était pas net, je l’appellerai donc Mr C.

    - Bien sûr, lors de cet entretien des aspects que je n’ai pas prévus pourrons

    évidemment être abordés, mais j’ai inséré sur mon Smartphone les questions

    essentielles que j’aimerais te poser.

    - D’accord «  OK ».

    -    Nous sommes tous deux membres de l’association handisport de DIVIO. Tu as été

    victime d’un AVC, je crois. S’il te plaît, pourrais- tu m’expliquer ce qui t’es  arrivé ?

    -D’accord, d’accord : alors ça c’est passé un dimanche matin, le 19 septembre 2004. Je pense qu’il était neuf heures. Je me suis levé pour aller chez le boulanger, arrivé devant la voiture, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je suis retourné me coucher et là j’ai sans doute fait un AVC. C’est ma femme qui m’a retrouvé là, j’avais la langue tirée. Je suis devenu inconscient, ma femme a téléphoné à l’hôpital. Trois personnes , un médecin et deux infirmiers se sont occupées de moi. Elles ont constaté que j’avais fait un AVC du coté gauche puisque j’étais complètement paralysé du coté droit. J’ai dû arriver à 10H30 à l’hôpital où on m’a posé des questions auxquelles j’étais incapable de répondre. Je ne marchais plus, je ne pouvais plus parler. Je suis resté pendant huit jours à l’hôpital où je  devais avoir des manques de compréhension. De là ils m’ont envoyé à DIVIO où je suis resté trois mois au deuxième étage 24h/ 24

    -  Tu t’es couché le soir, ce fut une surprise  ce qu’il t’est arrivé ?

    -Le samedi ? Non-non-non parce que le matin j’ai corrigé des copies, l’après-midi j’ai travaillé dans le jardin, il faisait très beau. 

    - Je t’ai récemment entendu dire que tu avais perdu des capacités avec cet AVC. S’il te plaît pourrais- tu nous présenter ces différentes pertes  de la parole, du physique ?

    -Je crois avoir commencé à parler après un an, j’ai été pris en main par un orthophoniste. Il a fallu cinq ans  pour que je réapprenne à parler-compter. Moi qui étais prof de math, je ne savais plus rien 0- 1- 2 et incapable de parler. Je ne savais plus rien, j’ai appris les opérations : comment on faisait pour additionner, multiplier, diviser.

    -   Avais-tu des souvenirs de jeunesse ?

    -Non ça je n’ai pas perdu, c’était juste la perte d’apprentissage. J’ai dû apprendre de nouveau les règles de grammaire. La question que je me pose actuellement est : est-ce dû à l’AVC ou bien est-ce dû à l’âge ? A soixante-dix ans je perds un peu la mémoire. L’inconvénient est que lorsque je parle, je sais ce que je dois dire mais suis incapable de le formuler : ça ne vient pas.

    -     Je crois que tu n’aimes pas parler en public, peux-tu expliquer pourquoi ?

    -Tout simplement parce que j’ai peur d’ennuyer les gens. Par exemple, je n’aime pas aller chez le boulanger, le boucher parce que je vais demander du pain, mais quel pain et là je n’arrive pas à formuler la sorte de pain que je voudrais.

    Autre exemple, lorsque j’étais à DIVIO mon père venait tous les après-midi me voir. Je n’étais pas content qu’il passe autant de temps à venir me voir. Je pensais que c’était une erreur de sa part de venir me voir. Ma femme venait me voir très souvent, mais ce n’était pas la même chose.

    -                    Tu penses ne pas parler assez rapidement ?

    -Oui, c’est ça.

    -                    Les gens associent l’élocution lente à une pensée lente !

    -Oui, sans doute, mais si tu veux j’étais en fin de carrière, il me manquait deux ans pour avoir droit à la retraite. Je travaillais à Dijon, j’avais également un boulot en fac de Lyon concernant d’Alembert et tous ses potes mathématiciens. J’avais débuté une thèse sur Mr Fontaine et au milieu cet AVC est arrivé.

     

     

    -                    Est-ce qu’avec le temps tu récupères des capacités physiques, des mots ?

    Au début de DIVIO je descendais avec l’ascenseur, à la fin je prenais les escaliers, donc ça va mieux. Autre preuve : lorsque l’AVC s’est produit je n ‘avais pas de chien. C’est l’orthophoniste qui m’a dit d’en avoir un. Certes il est âgé, mais nous allons chaque jour nous balader le long du canal, ce qui me permet de sortir de chez moi. J’avais un vélo, maintenant je ne monte plus dessus, car j’ai peur de tomber. Effectivement, des choses ne fonctionnent plus. Je me souviens, dans le Jura mon beau-père avait une maison de campagne à côté de Morbier. Nous sommes allés dans les bois nous promener avec mon chien, je me suis perdu. J’ai dû demander à une dame qu’elle appelle ma femme : j’étais perdu                                                                                                                                                            Je vais te dire : moi non plus, je ne fais plus de vélo (rires).

    -Est-ce que j’ai répondu à toutes tes questions ?

    - MERCI beaucoup C. pour cet entretien que tu m’as accordé.

     

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  • Livre : Communiquer autrement Accompagner les personnes avec des troubles de la parole ou du langage : les communicati

    (vous pouvez aussi écouter cette note en cliquant ci-dessous :
    podcast

     

    De nombreuses pathologies entraînent des troubles de la parole et/ou du langage, et entravent la communication : autismes,

    déficience intellectuelle, infirmité motrice cérébrale ou polyhandicap, aphasies et dysphasies, lésions cérébrales (traumatismes crâniens,

    Locked-In-Syndrome, etc.), maladies diverses dont la SLA. Passionnée depuis toujours par ces questions, l'auteure propose ici des

    solutions concrètes pour redonner autonomie, fierté, présence et identité aux personnes concernées, en mettant à leur disposition

    d'autres moyens pour communiquer au quotidien : systèmes imagés, pictographiques ou symboliques, gestes et signes, aide à

    l'épellation. Il existe toute une combinatoire possible entre les multiples ressources existantes, outils non technologiques, préalables

    ou complémentaires aux outils technologiques, regroupés sous le terme de communications alternatives . Cet ouvrage, illustré de

    multiples témoignages, s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la question : aux personnes concernées par les troubles du langage

    et de la parole, à leur famille et à leurs proches, ainsi qu'aux professionnels oeuvrant dans le domaine.

    Il est tout autant une réflexion autour de pratiques et d'accompagnements améliorés, qu'une source d'idées et d'aides techniques à

    mettre en place avec la personne et le soutien de professionnels. En cherchant à améliorer la communication entre la personne et ses

    partenaires potentiels, c'est bien sa rééducation et sa réadaptation que l'on vise.

    Vous pouvez commander ce livre   ici